"Je crains beaucoup pour les élections européennes parce que le discours europhobe du FN prend beaucoup trop de place dans notre paysage politique."
"[A l'UDI] on défend une Europe fédérale. On défend le principe des États-Unis d'Europe. On défend une Commission qui soit démocratiquement légitime, ce qui n'est pas encore totalement le cas. On défend une Europe qui ne s'occupe pas de la taille des joints des appareils à pression mais qui s'occupe vraiment de la politique étrangère, de la politique de l'énergie (un vrai gros sujet) et des questions budgétaires : en tout cas dans un cercle plus restreint qui serait celui de l'euro. A l'UDI, on défend le principe de convergence qui mettrait un terme à toutes les polémiques qu'on peut avoir aujourd'hui sur les travailleurs détachés. On défend une Europe beaucoup plus politique. On défend beaucoup plus d'Europe. A l'échelle mondiale actuelle, il n'y a que l'Europe qui puisse faire sens."
"Il faut 1) s'appuyer sur la zone euro, ceux qui ont décidé d'ores et déjà d'aller plus loin ensemble. 2) redéfinir le champ de compétence de l'Europe et faire entrer dans l'Europe des politiques régaliennes. 3) le système démocratique des institutions et tout particulièrement de la Commission européenne qui soit un gouvernement démocratique. "
"On va encore en discuter en interne. Moi j'ai toujours dis que Barnier était quelqu'un de bien. Je maintien ma position. C'est pas parce que je suis à l'UDI que j'en change."
"On a une tête de liste qui est très largement annoncée qui est Jean Arthuis avec qui on est en train de faire le projet en ce moment."
"Au sein de l'Europe il faut avoir une certaine ancienneté aussi dans le système [pour être président de la Commission]."
"Aujourd'hui on travaille surtout sur le projet. Demandez aux autres partis précisément ce qu'ils ont comme projet. Demandez-leur s'ils ont fait un document d'une centaine de pages pour faire l'état des lieux de l'Europe. Je pense que vous pouvez attendre un petit bout de temps."
