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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 11:26

Consensus N°1 : la taxe professionnelle est un « impôt imbécile », qui pénalise l’emploi industriel.

Problème N°1 : la taxe professionnelle est payée par les entreprises, qui ne votent pas.  Son remplacement (indispensable en ces temps de déficits) implique nécessairement que les particuliers (donc les électeurs) devront contribuer, au moins en partie.

 

Consensus N°2 : notre mille-feuille administratif doit être simplifié pour plus de lisibilité démocratique (qui fait quoi) et  plus d’efficacité.  L’enchevêtrement des compétences entraîne à la fois un gaspillage et une inadéquation de l’utilisation des ressources.

Problème N°2 : les élus locaux dont les compétences seraient rognées sont contre.  En fait, ils sont tous pour que les compétences des autres échelons soient rognées, à condition que leur échelon soit préservé.

 

Consensus N°3 : Ces deux réformes, indispensables et attendues, voire réclamées, par tous depuis 25 ans, doivent être menées en cohérence l’une avec l’autre.

Problème N°3 : L’intérêt général se retrouve menacé par la somme des intérêts particuliers que les réformes contrarient.  Ajoutez à cela l’utilisation par certains Conseils Généraux (27 par exemple) de l’argent public du contribuable pour financer des campagnes de communication contre les projets du gouvernement ; ajoutez à cela la désinformation (le département va disparaître), les amalgames (les territoires seront abandonnés à eux-mêmes si les départements n’ont plus la compétence générale), saupoudrez de la vieille rivalité Paris/Province, et vous obtenez une assemblée d’élus de la République qui sifflent et qui chahutent comme des supporters de football.

 

Alors nous disons que le Président de la République et le Premier Ministre ont raison de vouloir avancer.  Il faut faire ces réformes, et ajuster ensuite pour corriger les éventuels dysfonctionnements.  La concertation que certains réclament ne servirait qu’à repousser, voire enterrer ces projets.  Voilà 25 ans qu’on les attend, ces réformes.  Et personne n’a de projet alternatif à proposer ? C’est donc que ces réformes, au-delà d’être nécessaires, sont aussi justes et conformes à l’intérêt général.

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